Édition du jeudi 2 mai 2019
Une étude de l'Insee fait le lien entre dynamisme démographique et croissance de l'emploi
Quel est le point commun entre le littoral atlantique, le pourtour méditerranéen et la vallée du Rhône ? Ces trois régions constituent « l’essentiel des zones d’emploi alliant dynamisme démographique et croissance de l’emploi ». Dans sa dernière étude, l’Insee lie en effet les deux indicateurs – « population et emploi évoluent souvent de concert » - et distingue au total « cinq profils types de zones d’emploi » entre 2010 et 2015.
Le profil A - « Dynamisme » - comprend donc, plus précisément, « la façade atlantique, de la métropole de Rennes, en passant par celles de Nantes et de Bordeaux, jusqu’à la frontière espagnole » et « l’essentiel du littoral méditerranéen et de la Corse, ainsi qu’une large partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes, de part et d’autre de la vallée du Rhône ». « Le climat et la présence de littoraux et zones côtières » jouent leur rôle dans cette dynamique. Autre indicateur : « la hausse de la population stimule l’emploi présentiel, de même que le développement des activités touristiques le long des façades atlantique et méditerranéenne ».
Le Sud de la Bretagne et l’arrière-pays nantais ainsi que quelques territoires situés au nord et à l’ouest de la capitale relèvent, quant à eux, du profil B intitulé « Dynamisme démographique ». « L’emploi est relativement stable alors que la hausse de la population est souvent aussi marquée que pour les territoires du profil A », écrit l’Insee. « Ce constat est lié à la présence de la zone d’emploi de Paris, spécifique et très peuplée : en dehors de celle-ci, l’emploi présentiel [satisfaction des besoins des personnes présentes dans le territoire, les habitants comme les touristes, ndlr] s’accroît (+ 0,3 %). »
Les territoires de la diagonale de faible densité en « déprise »
L’Insee regroupe ensuite au sein du profil C - « Résidentialisation » - les territoires « caractérisés par une hausse de la population semblable à celle des deux profils précédents, mais avec une baisse de l’emploi ». « Un large espace, formant une couronne autour de l’Île-de-France, concentre de nombreux territoires relevant de cette catégorie, notamment les zones d’emploi de Rouen, Évreux, Beauvais, Compiègne, Reims, Châlons-en-Champagne, Chartres ou encore Orléans. Un second espace s’étend sur un large corridor de l’arrière-pays atlantique, derrière le cordon littoral de zones dynamiques, de la zone d’emploi de Caen à celle de Pau dans les Pyrénées. Cet espace se prolonge également vers une partie de la Bretagne avec les zones de Quimper, Brest et Saint-Brieuc ».
Sur les territoires relevant du profil D, appelé « recul de l’emploi », la baisse de l’emploi est parfois très prononcée comme dans les zones de Laon, Belfort-Montbéliard-Héricourt, Vierzon ou Metz.
Enfin, une large portion du Nord-Est du pays concentre de nombreux territoires relevant du profil E, dits en « déprise » : « la population et l’emploi sont tous deux en recul sur la période récente. Cet espace s’insère dans la diagonale de faibles densités et s’étend d’une partie de la région Grand Est à l’Ouest de la Bourgogne-Franche-Comté et au Sud du Centre-Val de Loire. »
La population de ces territoires en déprise est généralement plus âgée. Ceux-ci ont perdu 1,7 % de leur population en cinq ans contre une hausse de 2,4 % en France métropolitaine.
Le profil A - « Dynamisme » - comprend donc, plus précisément, « la façade atlantique, de la métropole de Rennes, en passant par celles de Nantes et de Bordeaux, jusqu’à la frontière espagnole » et « l’essentiel du littoral méditerranéen et de la Corse, ainsi qu’une large partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes, de part et d’autre de la vallée du Rhône ». « Le climat et la présence de littoraux et zones côtières » jouent leur rôle dans cette dynamique. Autre indicateur : « la hausse de la population stimule l’emploi présentiel, de même que le développement des activités touristiques le long des façades atlantique et méditerranéenne ».
Le Sud de la Bretagne et l’arrière-pays nantais ainsi que quelques territoires situés au nord et à l’ouest de la capitale relèvent, quant à eux, du profil B intitulé « Dynamisme démographique ». « L’emploi est relativement stable alors que la hausse de la population est souvent aussi marquée que pour les territoires du profil A », écrit l’Insee. « Ce constat est lié à la présence de la zone d’emploi de Paris, spécifique et très peuplée : en dehors de celle-ci, l’emploi présentiel [satisfaction des besoins des personnes présentes dans le territoire, les habitants comme les touristes, ndlr] s’accroît (+ 0,3 %). »
Les territoires de la diagonale de faible densité en « déprise »
L’Insee regroupe ensuite au sein du profil C - « Résidentialisation » - les territoires « caractérisés par une hausse de la population semblable à celle des deux profils précédents, mais avec une baisse de l’emploi ». « Un large espace, formant une couronne autour de l’Île-de-France, concentre de nombreux territoires relevant de cette catégorie, notamment les zones d’emploi de Rouen, Évreux, Beauvais, Compiègne, Reims, Châlons-en-Champagne, Chartres ou encore Orléans. Un second espace s’étend sur un large corridor de l’arrière-pays atlantique, derrière le cordon littoral de zones dynamiques, de la zone d’emploi de Caen à celle de Pau dans les Pyrénées. Cet espace se prolonge également vers une partie de la Bretagne avec les zones de Quimper, Brest et Saint-Brieuc ».
Sur les territoires relevant du profil D, appelé « recul de l’emploi », la baisse de l’emploi est parfois très prononcée comme dans les zones de Laon, Belfort-Montbéliard-Héricourt, Vierzon ou Metz.
Enfin, une large portion du Nord-Est du pays concentre de nombreux territoires relevant du profil E, dits en « déprise » : « la population et l’emploi sont tous deux en recul sur la période récente. Cet espace s’insère dans la diagonale de faibles densités et s’étend d’une partie de la région Grand Est à l’Ouest de la Bourgogne-Franche-Comté et au Sud du Centre-Val de Loire. »
La population de ces territoires en déprise est généralement plus âgée. Ceux-ci ont perdu 1,7 % de leur population en cinq ans contre une hausse de 2,4 % en France métropolitaine.
Ludovic Galtier
Accéder à l’étude de l’Insee. Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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